9 juillet 2012
Quand l'homme est un loup pour l'homme
Eclat de fièvre dans les yeux,
L’homme a les cheveux en bataille,
Lèvres noires et teint cireux.
Il saigne
-les bras ballants couverts d’entailles –
Il saigne mais n’est pas seul.
Partout les corps qui s’enchevêtrent,
Font une marée de chair humaine.
Dans l’étaux de ses membr’ un être feule,
C’est une femme, pétrit des mêmes
Maux, s’il la tient ce n’est qu’il l’aime
Il sait
-Il veut sa viande mordre seul –
Il sait qu’il n’est pas seul
Partout les corps qui s’enchevêtrent
Font une marée de chair humaine
L’un est pour l’autr’ devenu loup,
Devenu fauv’, devenu fou,
Dans le parcours du mieux paraitre,
Ils paissent
Toujours ses âm’ qui s’enchevêtrent
Ils paissent l’Homme seul.
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